Émigration clandestine et sexualité à l’école : Aïda Ndiongue se félicite des actes du président Macky Sall et attend des réponses concrètes

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Le discours traditionnel du président de la République à l’orée du nouvel an 2021 est très attendu ce 31 décembre. La présidente du RASAN, Aïda Ndiongue a plébiscité le président de la République pour des actes posés, avant d’exprimer un certain nombre de préoccupations. 

« Le président Macky Sall a beaucoup fait… »

Interrogée sur ce que devra être le contenu du discours du président Macky Sall, dans ce contexte marqué par le dialogue politique, l’émigration clandestine et le projet d’introduction de l’éducation  sexuelle à l’école, la présidente du Réseau des Amis et Sympathisants de Aïda Ndiongue (RASAN) a d’abord loué les performances réalisées par chef de l’État. Notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation et plus particulièrement au plan social.

« Force est de reconnaître que le président Macky Sall a beaucoup fait, même si j’attends qu’il fasse davantage » a-t-elle réagi.  Aïda Ndiongue a vivement félicité le chef de l’État pour avoir dégagé des fonds dans le cadre de la mise en place de la Force-Covid-19, pour amortir l’impact négatif de la pandémie du Coronavirus qui a frappé de plein fouet certains secteurs d’activités.

L’urgence d’un engagement communautaire

Cependant, la présidente du RASAN semble préoccupée par le relâchement des populations face aux menaces d’une 2e vague de contamination au Covid. « J’espère que le président de la République va réitérer son appel à la sensibilisation vis à vis des Sénégalais. Pas plus tard que le mardi 29 décembre dernier, il avait attiré l’attention sur la persistance de la pandémie lors de l’inauguration du nouveau Centre de traitement des maladies infectieuses et tropicales  (SMIT) à l’hôpital de Fann » a rappelé Aïda Ndiongue.

« Les jeunes n’ont aucune raison de quitter le Sénégal »

Quoique très difficile, mais la conjoncture est d’une dimension internationale. C’est l’avis de la présidente du RASAN qui semble se plaindre pour la jeunesse Sénégalaise. « Les jeunes n’ont aucune raison de quitter leur pays. Durant mes voyages, je suis outrée de les voir, parqués dans des hangars le long des routes » se désole-t-elle. Une image qui ne fait que ternir l’image de notre pays. Selon Aïda Ndiongue, c’est comme un suicide collectif que de quitter son pays pour rallier l’Europe à bord d’embarcations de fortune.

« L’éducation sexuelle ne s’accommode pas avec nos moeurs… »

Au sujet du curriculum scolaire proposé par l’UNESCO et qui intègre la sexualité à l’école, la présidente du RASAN a enfilé sa robe d’éducatrice pour dire « non » à ce projet.

« Je ne suis pas d’accord parce que nous avons nos us et coutumes. Et nous sommes dans un pays à dominante musulmane avec un taux de 98% ». Même si ce nouveau module peut être introduit dans les curricula en Europe et aux États-Unis, ce ne sera pas le cas pour le Sénégal où l’éducation sexuelle contraste avec nos valeurs et croyances.

Mamadou Sall

 

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