Corruption, dérives policières et droits de l’homme: Les États-Unis notent une gouvernance bordélique de Macky Sall

Le Rapport du Département d’État américain aux droits de l’homme sur le Sénégal a été publié ce lundi 20 mars. Et le rapport qui n’a pas occulté les questions liées aux Droits de l’homme, a fait, entre autres, focus sur les dernières élections, Locales (février) et Législatives de 2022 (juillet). Lesquelles élections jugées libres et équitables dans l’ensemble ont été entachées par des dérives policières.
Selon le Rapport, des autorités civiles ont généralement exercé un contrôle efficace sur les forces de sécurité. Il a été rapporté que des membres des forces de sécurité avaient commis des abus.
Il est revenu sur les manifestations du 17 juin, après que le Conseil constitutionnel a confirmé le rejet par la Commission électorale de la liste nationale des candidats de l’opposition aux Législatives de juillet, , faisant quatre morts, et l’arrestation par la police de 130 manifestants.
Dans cet ordre d’idées, le Rapport a fait état d’exécutions illégales ou arbitraires, de tortures ou de traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants, commis par le gouvernement ou en son nom.
Conditions de détention difficiles et mettant en danger la vie des détenus ; arrestations ou détentions arbitraires ; les prisonniers ou détenus politiques, problèmes graves liés à l’indépendance de la l’indépendance du pouvoir judiciaire, la corruption grave du gouvernement, l’absence d’enquête et de responsabilisation pour les violences sexistes, les violences sexuelles, et la violence domestique, sont aussi mentionnés par les enquêteurs.
Le rapport a mentionné les mutilations génitales féminines ; la traite des personnes ; les crimes impliquant des violences ou des menaces de violence à l’encontre des lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels, l’application des lois criminalisant les relations sexuelles entre adultes consentants.
Le Rapport a aussi reconnu que le gouvernement a pris des mesures pour identifier, enquêter, poursuivre et punir les fonctionnaires qui ont commis des abus ou se sont livrés à la corruption, que ce soit dans les forces de sécurité ou ailleurs au sein du gouvernement, mais l’impunité pour les abus et la corruption existait.
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